Ghekiere, père et fils ou l’art de la beauté apaisée

Voor het verdwijnt, en daarna (2021) d’Abel Ghekiere (BE) - le fils du plasticien Joris Ghekiere aujourd’hui disparu - est incontestablement un des plus beaux albums belges de ces dernières années. Il révèle un musicien qui maîtrise l’art de ralentir le temps. Cet album est pourtant presque complètement passé sous le radar, alors qu’il a tout pour séduire d’emblée les fans de To Cy & Lee d’Alabaster DePlume.

Le multi-instrumentiste belge fusionne jazz minimaliste, folk traditionnelle et enregistrement de terrain pour créer un univers sonore unique. Si Voor het verdwijnt évoquait la tristesse et la perte, sa musique a évolué pour se faire plus ouverte, plus douce et plus euphorique. Cette approche intuitive et plus épurée lui a été inspirée par des auteurs-compositeurs comme Nils Økland, Sufjan Stevens et Caroline. 

Son nouvel opus - In de verte, dit uitzicht - sort ce printemps sur Rotkat Records. En concert, il joue en quartet avec Tobias Vockaert (saxophone), Orlan Ghekiere (batterie) et Hendrike Scharmann (violon). Immergez-vous dans un bain de sensibilité et de beauté apaisée.